Publié dans Politique

Cyclone Gamane - La Grande île en état de « sinistre national »

Publié le mercredi, 03 avril 2024

Après les différents rapports sur le terrain, il s’est avéré que les dégâts et les pertes en vies humaines ainsi que le nombre des sinistrés a atteint des proportions considérables. Ainsi, il a été décidé en Conseil des ministres que les conditions sont remplies pour décréter l’« Etat de sinistre national » à Madagascar. En effet, selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, 19 personnes ont trouvé la mort. Le nombre de personnes sinistrées est actuellement de 89 465 dont 22 600 ont été déplacées dans des centres d’accueil ou de sites d’hébergement dédiés.

Il faut aussi ajouter que les infrastructures ont souffert des intempéries, en citant les écoles, les routes, les maisons. Pas loin de 1700 ha de rizières sont aussi sous les eaux ou ensablées. Cette décision a pour objectif d’accélérer la réhabilitation des dégâts, mais également de prendre des mesures d’urgence. 

Le Gouvernement vise à déployer les moyens afin d’aider les familles sinistrées dans la reconstruction de leurs maisons qui ont été endommagées par les inondations ou détruites. La remise en état des routes coupées, l’acheminement des vivres et des médicaments dans les zones enclavées sont également parmi les priorités. Il est à rappeler que 4 Régions dans le Nord-est sont les plus touchées par le cyclone Gamane (Analanjirofo, Diana, Sava et Atsinanana).

Du côté du BNGRC, celui-ci a indiqué qu’avec ses partenaires, il a pu déployer rapidement les structures critiques de coordination qui relie les intervenants. « En ce moment, des informations cruciales sont relayées par les principaux acteurs pour permettre d’avoir une évaluation la plus précise possible sur l’étendue de la catastrophe ». D’ores et déjà, de nombreux pays ont déjà proposé leur aide pour appuyer le Gouvernement malagasy à venir à la rescousse des habitants touchés par cette catastrophe.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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